La qualité logicielle ne repose pas uniquement sur les outils ou les processus, mais mais avant tout sur la collaboration entre les équipes.

C’est dans cet esprit qu’Amen Allah, testeur QA chez Alteca, a animé une conférence interne immersive et participative. L’idée était d’aborder la responsabilité partagée entre testeurs et développeurs, un sujet au cœur de la qualité logicielle.

Photo du présentateur de la conférence qualité logicielle devant l'écran de présentation

Conférence participative autour de la qualité logicielle et de la collaboration

Plutôt qu’un exposé théorique, l’atelier proposé aux collaborateurs Alteca s’est appuyé sur trois jeux de rôles.
Chaque situation mettait en lumière des tensions ou incompréhensions fréquentes entre testeurs et développeurs au sujet de la qualité logicielle.

Les enjeux : 

  • Identifier les malentendus fréquents
  • Comprendre l’impact de la communication
  • Renforcer la collaboration

Ces scénarios ont donné lieu à un débrief collectif, permettant de comprendre comment communication, clarté et posture d’équipe influencent directement la qualité des livrables.

Les enseignements clés de la conférence

Un bug mal décrit est un bug non traité

Dans le premier scénario, le testeur signale un bug sans contexte : “Le bouton ‘Envoyer’ ne fonctionne pas.”
Résultat ? Le développeur ne peut pas reproduire le problème et passe à autre chose.

À retenir :

Un bon rapport de bug doit inclure :

  • Les étapes précises de reproduction
  • L’environnement de test (navigateur, OS…)
  • Le résultat attendu vs. observé
  • Des pièces jointes (captures, logs…)

La perception d’un bug peut diverger selon les rôles

Dans le second scénario, le testeur considère un champ email mal validé comme un bug. De son côté, le développeur pense que c’est volontaire.

À retenir : 

  • Il est essentiel de clarifier les attentes fonctionnelles dès le départ
  • La priorisation doit se faire en concertation avec le Product Owner
  • Les outils de gestion comme Jira ou Trello permettent de tracer les décisions

La pression ne doit pas nuire à la qualité

Dans le dernier scénario, l’équipe est en retard, plusieurs bugs critiques sont identifiés, mais le stress pousse à livrer sans les corriger.

À retenir : 

  • La qualité ne doit pas être sacrifiée sous pression
  • Il faut classer les bugs (bloquant, critique, mineur) et documenter leur impact
  • La communication avec le chef de projet est clé pour ajuster les priorités

La communication est le premier outil qualité

90% des malentendus viennent d’un manque de clarté dans les échanges. L’atelier a montré que poser les bonnes questions, reformuler, et écouter activement sont des compétences aussi importantes que les compétences techniques.

À retenir : 

  • Favoriser les échanges réguliers (daily meetings, revues hebdo)
  • Créer un climat de confiance entre les rôles
  • Utiliser un vocabulaire commun

La qualité est une responsabilité partagée

Ce n’est pas “le rôle du testeur” ou “la faute du développeur” : c’est l’affaire de toute l’équipe. L’atelier a permis de déconstruire les silos et de renforcer la culture du produit.

À retenir : 

  • Impliquer tous les rôles dans les décisions qualité
  • Valoriser les retours d’expérience internes
  • Encourager les initiatives de partage comme cette conférence

Un engagement collectif au service de la qualité logicielle

Cette conférence a permis à nos équipes de prendre du recul sur leurs pratiques, de mieux comprendre leurs interactions et de partager des actions concrètes à mettre en œuvre dès les prochains projets.

Chez Alteca, nous cultivons une culture d’apprentissage et de collaboration, où les échanges internes nourrissent la performance collective et l’innovation au service de nos clients.

Un grand merci à Amen Allah pour cette animation riche et instructive !

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