Habib revient sur son parcours de data ingénieur et sur l’expérience marquante qui a forgé sa vision du métier. Entre expertise technique, montée en compétences et adaptation aux enjeux métiers, il partage ce qui l’anime dans son quotidien chez Datafab by Alteca.
Peux-tu nous partager ton parcours et tes missions ?
J’ai suivi un cursus en statistiques avec un focus sur le Big Data. En fin d’études, j’ai rencontré l’équipe DataFab lors d’un forum entreprise. L’échange a été décisif : l’équipe semblait bien maîtriser ses sujets, notamment sur la data et les problématiques de forte volumétrie de données. J’ai donc intégré DataFab en stage de fin d’étude.
C’est surtout ma première mission longue qui a structuré mon parcours. Pendant trois ans, j’ai travaillé dans un environnement bancaire exigeant avec des utilisateurs finaux très orientés métier (sales et traders). L’enjeu : leur fournir des données financières en temps réel, pour leur permettre de prendre des décisions proactives sur les marchés. Ce contexte m’a permis de développer une vraie culture de la rigueur et de l’impact métier.
Au fil du temps, mon rôle a évolué. Initialement concentré sur le traitement de données via Spark, j’ai progressivement élargi mes compétences vers des problématiques d’industrialisation, de migration vers le cloud et d’optimisation d’infrastructure.
Cette mission a été marquée par un projet stratégique de migration on-premise vers une architecture cloud, avec en parallèle un important travail de traitement de données. J’ai dû monter en compétences sur des sujets d’OPS et d’infrastructure (Kubernetes, SRE), tout en garantissant la qualité des données distribuées.
Cette expérience m’a apporté une double compétence très précieuse : la maîtrise des flux de données critiques en temps réel et la capacité à gérer des environnements techniques complexes. Travailler dans un cadre international, avec des équipes réparties entre différents pays, m’a également permis de progresser. J’ai développé des compétences en communication, en agilité et acquit une meilleure compréhension interculturelle.
Qu’est-ce qui te passionne dans ton travail et quels aspects trouves-tu les plus enrichissants ?
Deux choses principalement : le contexte, d’abord. Travailler dans un environnement stimulant, avec des projets qui ont du sens et des équipes investies, c’est fondamental.
Ensuite, il y a la dimension cloud. Elle a profondément changé notre façon de travailler. Grâce à une équipe centrale qui prend en charge les aspects techniques les plus complexes, on peut aujourd’hui se concentrer davantage sur les enjeux métiers. Résultat : moins de temps consacré aux tâches opérationnelles et plus de valeur extraite des données.
J’aime aussi l’aspect analytique de mon métier : il y a un vrai côté « jeu » dans le fait de résoudre des problématiques complexes, d’imaginer des solutions pérennes et de les mettre en œuvre de façon agile et structurée. Travailler avec une équipe jeune, dynamique, où les profils sont variés, est aussi très enrichissant.
Qu’est-ce qui te plaît chez DataFab ?
DataFab m’a donné ma chance très tôt. On m’a fait confiance, on m’a donné des responsabilités managériales, et j’ai pu mettre en place des projets internes. C’est dans ce cadre que je suis devenu coach, un rôle que je découvre et qui m’apporte beaucoup. J’apprends à développer mes soft skills, à gérer des situations de crise, à accompagner les consultants dans leur évolution.
C’est une entreprise où l’on peut grandir techniquement mais aussi humainement. L’équilibre entre les missions chez le client et la dynamique interne est bien pensé et cela me permet de continuer à apprendre chaque jour.
Un conseil ou un mot de conclusion pour ceux qui s’intéressent à ce type de parcours orienté data ?
Les technologies sont importantes, mais elles ne sont qu’un moyen. Une fois qu’on a les bases, on peut toujours se mettre à jour. Ce qui compte, c’est la méthode : savoir analyser un problème, structurer une réponse et livrer quelque chose qui a du sens.
Il ne faut pas non plus négliger les soft skills : la capacité à expliquer ce qu’on fait, à échanger avec des interlocuteurs non techniques, à se faire comprendre, est aussi importante que la maîtrise technique. La restitution fait partie intégrante du métier.
Et surtout : trouvez un sujet ou une problématique qui vous transcende ! C’est ce qui vous permettra de rester motivé et de continuer à progresser.
