Dans notre article 3 conseils pour rater son projet RPA, notre expert RPA Nicolas Muntzer nous expliquait l’enjeu de la phase de cadrage pour réussir un projet d’automatisation des processus. Dans ce nouvel article, Fernanda Campillo détaille ci-dessous les bonnes pratiques pour éviter les écueils courants et s’assurer que la mise en place des robots répondra bien à vos enjeux.
Si les robots ont vocation à assister l’individu sur des tâches automatisables à faible valeur ajoutée, il est indispensable d’impliquer l’utilisateur dès la phase de cadrage du projet. Être centré utilisateur et avoir l’implication active de l’équipe concernée lors des entretiens, ateliers et tests, sera la seule façon de proposer des solutions adaptées à leurs attentes.
L’équipe projet doit s’appuyer sur cette communauté d’utilisateurs. Elle doit s’imprégner de leur quotidien pour détecter toutes les variantes de leur “parcours” quotidien sur ces tâches pour avoir des retours itératifs, rapides et au plus proche de la réalité.
L’étude terrain permet d’enregistrer le parcours utilisateur pour en extraire le workflow. Celui-ci inclut le détail de chaque étape, les données d’entrée/sortie et les applications utilisées dans le processus. L’interview des utilisateurs aide à identifier leurs « peines » (pain points) et à créer un workflow cible avec les étapes à automatiser, les activités qui resteront manuelles (car des décisions subjectives basées sur l’expérience sont nécessaires) et la liste des exceptions à prévoir.
Il est indispensable d’organiser une journée de travail avec les utilisateurs en prérequis au démarrage afin de présenter les enjeux RPA, l’écosystème et l’approche.
C’est le moment de réaliser une démonstration d’automatisation sur un parcours avec des tâches manuelles et répétitives telles que la collecte de données et la génération de rapports, l’intégration, la gestion des commandes, le calcul des montants de paie, et plus encore.
Cette sensibilisation permettra de créer les conditions d’engagement des utilisateurs et de les aider à identifier dans leurs parcours quotidiens des processus éligibles à une automatisation.
Par ailleurs, la mise en œuvre de tels projets doit aller de pair avec un fort sponsoring de la Direction sur ces démarches, afin de pouvoir débloquer les moyens nécessaires.
Pour chaque processus identifié, il conviendra d’analyser :
Ces informations permettront de faire une priorisation sur les processus à développer. Voici l’ordre de réalisation préconisé :
P1 – Gains rapides : Complexité faible et Gain fort
P2 – Les fruits à portée de main : Complexité faible et Gain faible
P3 – Améliorations à faire absolument : Complexité fort et Gain fort
P4 – Améliorations à long terme : Complexité fort et Gain faible
En conclusion, un cadrage mal mené peut engendrer :
Envie d’en savoir plus sur l’accompagnement d’Alteca ? Découvrez notre offre RPA.